Le défi réel qui a empêché d’atteindre ne fut ce que 10% de la population ciblée et planifié reste très certainement le manque de financement. Hormis le système de financement de nations unis par le fonds d’urgence CERF et le Fonds Humanitaire, le domaine d’abris et bien non alimentaire souffre cruellement de sous financement. Corolairement à cela s’ajoute le manque de capacité d’anticipation et de pré-positionnement en termes de contingence. Aucun stock de contingence n’est disponible sur avec l'arrêt du fonctionnement de mécanisme de réponse rapide au travers le RRM.

L’accessibilité physique dans les régions touchées due à l’insécurité est aussi un défi de taille. Quoi que l’utilisation systématique des escortes armées en dehors des agglomérations ait été renforcée, il n’en demeure pas moindre que l’accessibilité physique demeure un facteur limitant significativement l’intervention des partenaires pour atteindre les populations touchées surtout dans les régions de Diffa, Maradi, Tahoua et Tillabéri.

Les mauvaises conditions routières et les coûts de transport élevés suite à la fermeture de la frontière avec le Bénin limitent la capacité des partenaires à effectuer des distributions efficacement. La recrudescence de l’insécurité et le cycle de violence observé rend le peu d’assistance en abris et bien non alimentaire fourni quasiment nul, à cause l’instabilité et le besoin exprimé encore et encore.

Financement: Manque de financement pour l'intervention d'urgence y compris des dons en nature.