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Réseau Habitat d’Urgence Francophone

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Documents en français secteur Habitat d'Urgence

Cette page permet de mettre en avant des documents en français qui peuvent être utiles pour les membres du réseau.

GUIDE RÉCAPITULATIF destiné aux travailleurs humanitaires, bailleurs et toute personne intéressée par L'APPUI À L'AUTO-RECONSTRUCTION.

Présente une version résumée, traduite en français, du document d'orientation complet Pathways Home. Le Fast Track est un résumé imprimable et accessible de 16 pages des principes de soutien à l'auto-réhabilitation des abris, qui suit plus ou moins la même logique que le texte complet, couvrant le POURQUOI et le COMMENT du soutien à la programmation de l'auto-réhabilitation. Il s'adresse aux praticiens et aux donateurs.

La présente fiche d’information a été élaborée par le Groupe sectoriel du logement à l’intention des coordonnateurs du Groupe au niveau national afin de les guider dans l’intégration des questions environnementales et climatiques dans le chapitre consacré au logement de l’aperçu des besoins humanitaires. Même si l’accent est mis sur le logement, nombre des mesures suggérées peuvent également contribuer à l’établissement du profil environnemental global pour l’aperçu des besoins humanitaires, y compris pour d’autres secteurs. Ces orientations peuvent également être utilisées pour élaborer les stratégies des Groupes sectoriels du logement1 . L’intégration des questions environnementales et climatiques est nécessaire pour nous assurer que nous répondons aux besoins des populations touchées et que nous prenons en compte et atténuons l’impact environnemental des programmes de logement et d’établissements humains, conformément aux normes humanitaires et au principe de « ne pas nuire ».

La présente fiche d’information a été élaborée par le Groupe sectoriel du logement à l’intention des coordonnateurs du Groupe au niveau national afin de leur donner des orientations sur les exigences minimales pour l’intégration des questions environnementales et climatiques dans la préparation du chapitre dédié au logement des PIH à venir1 . L’intégration des questions environnementales et climatiques est nécessaire pour nous assurer que nous répondons aux besoins des populations touchées et que nous prenons en compte et atténuons l’impact environnemental des interventions en matière de logement et d’établissements humains, conformément aux normes humanitaires et au principe de « ne pas nuire ».

Un guide simple pour les praticiens de l’hébergement sur la mise en œuvre de la programmation axée sur les marchés dans les réponses humanitaires et de développement.

Le paysage humanitaire se transforme rapidement. L'urbanisation incontrôlée, la pression environnementale et les conflits armés prolongés constituent de nouveaux défis. Ils affectent les environnements naturels et bâtis, les systèmes de protection sociale, les services essentiels, les structures de gouvernance, les marchés et les moyens de subsistance de manière inédite et croisée. En effet, ces facteurs de stress se produisent souvent simultanément. En soi, cela accroît le besoin de réponse humanitaire, en particulier dans les territoires vulnérables. Cette complexité croissante exige des approches localisées, multisectorielles, collaboratives et inclusives pour traiter des vulnérabilités à multiples facettes. Elle exige également que les organisations de l'aide internationale donnent la priorité aux interventions dans les territoires les plus touchés.

Le Guide d'orientation sur l'approche territoriale consolide les pratiques et expériences actuelles, en s'appuyant sur plus de 30 études de cas. Il a été co-rédigé et revu par des experts en la matière, sous les auspices du Cluster Abri Global, avec le soutien financier du USAID BHA, et en consultation avec d'autres partenaires du cluster, des ONG et des donateurs. Nous espérons qu'il constituera une base pour de nouvelles discussions et une mise en œuvre dans des contextes appropriés, y compris une meilleure collaboration entre les acteurs sectoriels, les acteurs nationaux et internationaux, et les agences humanitaires et de développement.

Le guide "Assessing Local Building Cultures for resilience and development"1 (Caïmi, 2015) fut une première publication pour la diffusion d'une méthode d'évaluation communautaire de la construction locale. La méthode est destinée à être utilisée sur un territoire précis, d'une superficie variable mais pas trop grande ni trop hétérogène pour qu'il soit possible de tirer des conclusions pertinentes. Cette approche favorise la prise en compte des spécificités locales (culturelles, sociales, environnementales, économiques et liées à la gouvernance) avant de prendre des décisions de projet A partir de ce premier guide, la présente méthode simplifiée a été développée. Cette méthode reste en constante évolution avec des adaptations aux différents contextes et volontés afin de permettre une diffusion plus large de la démarche. La méthode simplifiée a été développée, adaptée et utilisée en Haïti et au Bangladesh (années 2010), en République démocratique du Congo (2019), au Timor-Leste (2019), au Malawi (2020-2021), au Népal (2021) et à nouveau au Bangladesh (2021). Le guide, les questionnaires et le modèle de rapport sont une base et doivent être légèrement adaptés à chaque domaine où cette méthodologie sera utilisée afin qu'ils deviennent contextuels.

PASSA (Approche participative pour la sécurité du logement) est une méthodologie participative pour réduire les risques de catastrophes (RRC) liés à la sécurité de l’habitat. Il s’agit d’une variante de PHAST (Action participative pour la transformation de l’hygiène et de l’assainissement), que de nombreuses Sociétés Nationales de la Croix-Rouge et du CroissantRouge ont utilisé depuis la fin des années quatre-vingt-dix1 dans leur programmes Eau et Assainissement. Le but de PASSA est de faire prendre conscience aux communautés des risques auxquels est exposé leur habitat et de les aider à développer des aptitudes pour analyser, apprendre et prendre ensemble des décisions en vue de réduire ces risques.

Ce guide propose des informations de base sur des méthodes de construction plus sûres. Son objectif est de fournir des conseils sur l’aménagement des établissements humains dans des environnements exposés à des risques, ainsi que des techniques de construction pour améliorer les logements individuels. Son contenu peut être utilisé pour élaborer des formations sur les méthodes participatives de réduction des risques liés à l’habitat, telles que PASSA. Ce guide ne s’adresse pas à des professionnels de la construction, bien qu’il puisse les aider à discuter des dispositifs de sécurité avec les bénéfi ciaires et les volontaires. Ce guide est destiné aux volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui ne sont pas des experts de la construction de logements, mais qui devraient pouvoir comprendre les aspects techniques de la sécurité de l’habitat les plus importants dans les communautés avec lesquelles ils travaillent. De nombreux types de construction et d’aléas sont présentés dans ce guide – incendies, inondations, vents violents et tremblements de terre ; ils surviennent habituellement dans les zones prédisposées aux catastrophes. Des illustrations complètent les recommandations techniques et fournissent un support pratique très accessible pour illustrer les mesures présentées.

MATÉRIAUX LOCAUX MATÉRIAUX D’AVENIR - RESSOURCES LOCALES POUR DES VILLES ET TERRITOIRES DURABLES EN AFRIQUE

Face à l’urgence d’apporter des réponses aux défi s sociaux et environnementaux, un peu partout dans le monde le secteur du bâtiment tente d’adopter de nouvelles façons de construire, plus durables. C’est plus particulièrement le cas en Afrique, qui garde une croissance démographique importante, avec d’immenses besoins à venir en matière d’habitat. Dans une telle perspective, le concept de matériaux locaux, qui a connu ses premières prémices dès la fi n des années 1970, prend de plus en plus de sens sur le continent. En effet, cette appellation qui réfère au « local » renvoie directement à la notion de disponibilité et de proximité, donc d’économie, alors que celle de « matériau » implique celle d’une matière première qui doit être transformée avant d’être utilisée avec éventuellement un possible réemploi ou recyclage en fi n de vie, ce qui rapproche ce concept de celui, plus récent, de « circuit court ».

 

Une maison est-elle uniquement un assemblage fixe et stable de matériaux et de personnes humaines ? L’anthropologie a très tôt fait de la figure de la maison un puissant révélateur de l’organisation des sociétés. L’architecture, elle, s’est questionnée, à partir de la seconde moitié du XXe siècle, sur les effets sociaux des constructions et les usages qu’en ont les habitants. Si ces approches historiques ont été fertiles, ce numéro propose de reconsidérer l’impensé sur lequel elles reposent : les bâtiments y sont traités comme des artefacts aux contours définis. Ils apparaissent comme des constructions « déjà-là », stabilisées dans des limites matérielles et sociales identifiées, dont la permanence viendrait contrebalancer les aléas de l’environnement et du climat.

Les réflexions croisées des anthropologues, architectes et urbanistes présentées ici se placent dans la lignée des recherches récentes qui prennent en compte les multiples vies, humaines et non humaines qui composent le bâti : insectes, éléments atmosphériques, agentivité des matériaux. Il s’agit donc de réinterroger ce qui forme les maisons en déployant les réflexions dans une perspective de longue durée. De quelles substances et de quelles présences les bâtiments sont-ils faits ? Les regards, les vents ou encore les matériaux des maquettes utilisés par les agences d’architecture en font-ils partie ? Quelles sont les limites matérielles et temporelles déterminant leur existence ? Une ruine peut-elle encore être une maison ? Comment penser la durabilité dans un camp de réfugiés syriens en Jordanie où des abris deviennent des logements pérennes ou au Vanuatu, dans un environnement soumis aux catastrophes « naturelles », où il faut continuellement reconstruire ? Comment, enfin, les agences d’urbanisme et d’architecture redéfinissent-elles aujourd’hui leurs actions en intervenant sur toutes ces présences humaines et non-humaines et prises dans toutes ces temporalités ?